• Courts métrages

Le Traverseur

  • Age :

  • A partir de 8 ans

Synopsis

Les parents de Lucas sont très contents : son père a retrouvé un travail ! Il va être « traverseur » et assurer la sécurité sur le passage piéton en face de l'école de son fils. Mais pour Lucas, c'est la catastrophe : il a raconté à ses copains que son père était pilote de ligne...

Voir plus
Voir moins

L'avis de Benshi

On se rêve souvent en grandissant des identités diverses qui peuvent prendre la forme de petits ou grands mensonges… C’est le cas de Lucas, 9 ans, qui va soudain se retrouver aux prises avec la réalité venue brutalement le contredire… Son père, qu’il a en effet décrit comme pilote d’avion à ses copains, décroche après une période de chômage un nouvel emploi comme « traverseur » : il est chargé d’assurer la sécurité sur le passage piéton en face de l’école de son fils. Déchiré d'une part entre la loyauté et l’amour filial et d’autre part la crainte de l’humiliation et la peur de perdre ses copains, Lucas invente différentes stratégies d’évitement... jusqu’à se retrouver contraint de choisir entre perpétuer le mensonge ou dire la vérité.

Ancré dans un réalisme social cher au cinéma belge (voir ci-dessous les Infos complémentaires), ce court métrage fait d’un mensonge banal et anodin un drame social mis en scène avec beaucoup de justesse. Les grands et petits spectateurs seront d’autant plus touchés par ce film que c'est la relation père/fils qui est éprouvée au cœur de ce drame, tour à tour mise en danger et renforcée par cette épreuve dont on vous laisse découvrir l’issue…

Voir plus
Voir moins

A partir de quel âge

Le court métrage peut être vu à partir de 8 ans : il demande en effet une certaine maturité pour être compris et apprécié.

Voir plus
Voir moins

Les bonnes raisons de voir le film :

  1. Pour la relation père/fils décrite avec délicatesse
  2. Pour un réalisme social accessible au jeune public
  3. Pour le personnage de Lucas et son dilemme mis en scène avec justesse
Voir plus
Voir moins

Informations complémentaires

L'empreinte sociale du cinéma belge

Si la réalisatrice Marguerite Didierjean est française, elle a été formée à l'Insas, l'école bruxelloise des arts du spectacle et du cinéma et a choisi pour tourner son court métrage la ville de Braine-le-Comte, au sud de la capitale belge. Le récit et le contexte de son court métrage ne sont d'ailleurs pas sans rappeler l'intérêt du cinéma belge pour un certain ancrage social, ainsi que pour des personnages d'enfants et de jeunes adolescents aux prises avec des tensions sociales et affectives fortes. On pense bien sûr à certains films des frères Dardenne, tels que La Promesse (1995), Rosetta (1999), Le Fils (2001), Le Gamin au vélo (2011) ou encore Le jeune Ahmed (2019), mais également aux Géants de Bouli Lanners (2011) ou à Keeper de Guillaume Senez (2016). Tous ces films sont visibles par un public adolescent et on peut d'ailleurs noter que La Promesse, Le Gamin au vélo et Les Géants sont rentrés dans le dispositif d'éducation à l'image Collège au cinéma.

Voir plus
Voir moins
  • Catégories

  • Amitié & Romance
  • Le sens de la vie
  • Mots-clés

  • Drame
  • Famille
  • Mensonge

Rédigé par :