Les vacances de l'enfance sont souvent le lieu de rencontres et de prises de conscience qui nous marquent jusqu’à la fin de notre vie. Cet été, pour Sam, 11 ans, elles vont rimer avec des premières fois fondamentales.
Sam débarque avec ses parents et son frère Jorre sur l’île de Terschelling aux Pays-Bas. Alors que quelques incidents laissent penser que le séjour commence mal, Sam fait très vite la connaissance de Tess, une jeune fille pleine d’énergie contagieuse qui va l’entraîner dans une série de 400 coups estivaux.
Parce qu’il est le plus jeune de la famille, Sam ne peut s’empêcher de penser au jour où il se retrouvera seul. Il s’empare alors d’un carnet et d’une montre et tente chaque jour de battre un record personnel : rester le plus longtemps possible seul. Il prend ses quartiers sur une longue plage de sable fin bordée de dunes où il se baigne, joue, ramasse des objets et se construit un abri de fortune. Il y fera la connaissance d’un vieil homme qu’il finira par arracher à sa solitude. Peu à peu, grâce à ses rencontres, Sam se rend compte que plutôt que de se préparer au pire, il vaut mieux profiter du présent et se construire les meilleurs souvenirs possibles avec ceux que l’on aime.
Les aventures de Sam ont lieu sur une île paradisiaque filmée avec talent par le jeune réalisateur danois, Steven Wouterlood. Parce qu’il s’attarde sur les corps, les visages et les décors avec grâce, on se sent proche des personnages, mais aussi des éléments que sont la mer, le ciel et la terre et la végétation sèche et folle de cette jolie île du nord. Le film est une vraie bouffée d’air frais. La spontanéité des personnages qu’incarnent Sonny Van Utteren (Sam) et Josephine Arendsen (Tess) nous les rend extrêmement attachants. Le temps du film épouse le temps de cette folle semaine de vacances et on en ressort, comme eux, émus et un peu différents.