Bellysaurus

Petite dinosaure deviendra grande… À la suite d'une mauvaise blague de ses camarades, notre héroïne se retrouve projetée dans une aventure bien étonnante. Aux tréfonds de sa déveine, elle se découvre de nouveaux pouvoirs et c’est depuis l’intérieur du Bellysaurus qu’elle devient la reine de la cour de récré du Jurassique. À son tour de tirer les ficelles et d’impressionner les autres : on va bien rigoler ! Grâce à son expérience étonnante et surtout très comique, la jeune intrépide apprend la confiance en soi. Comme le dit si bien l’affiche du court métrage, « ce qui compte, c’est ce qui est à l’intérieur ». Même au sens littéral.Avec son animation ronde et colorée, Bellysaurus aborde tout en simplicité les sujets du harcèlement, du rejet et de l’intégration en adaptant ces situations sur le sol préhistorique. L’une des plus belles leçons du court métrage est qu'il y a toujours plus gros que soi et qu’il vaut donc mieux faire profil bas, comme l’évoque le réalisateur Philips Watts : « Je suis fasciné par les petits chiens qui n’ont aucune conscience de leur taille réelle et qui aboient férocement sur des gros chiens qui pourraient les manger au petit déjeuner. »Alors prenez bien garde au Bellysaurus car il risque de faire rire aux éclats petits et grands, avec ses légers soucis digestifs et ses étonnantes chorégraphies. Ces mouvements vous rappelleront d’ailleurs sûrement les élans fantasques d’Alfredo Linguini, contrôlé par Rémi le rat dans Ratatouille. Bon voyage au Jurassique !