C'est un peu l'histoire de La Petite fille aux allumettes de Hans Christian Andersen avec une fin heureuse autour d'un chaton abandonné qui cherche le foyer d'une maison. L'histoire est sans paroles mais l'univers sonore nous berce durant une nuit où la féerie s'installe, avec un lampadaire qui s'anime et des étoiles qui se joignent à la danse pour encourager le jeune chaton dans ses épreuves. Comme dans le conte d'Andersen, le contexte de la précarité durant une rude soirée de Noël est entrecoupé de moments joyeux. Et à la différence du conte, le chaton ne semble jamais longuement triste puisqu'il trouve toujours en lui l'appel du jeu propre à son âge. Son histoire est aussi celle de sa rencontre avec un vieil homme seul qui semble aigri par la vie et qui trouvera avec ce petit chat le plaisir de l'affection immédiate et gratuite.
Réalisé en papiers découpés dessinés, ce court métrage russe s'affirme à travers une histoire simple et une animation qui ne s'encombre pas d'artifices en se concentrant sur ses deux personnages principaux et leur rencontre.