Oh quelle étrange vision ! Après une superbe ouverture sur la constellation aux couleurs roses et violettes de notre galaxie, nous voilà devant un objet saugrenu. Dans la nuit étoilée de l'univers flotte une caravane beige, entre les astéroïdes et de nombreux détritus. L'espace est devenu une immense poubelle surchargée de tous les déchets que l'humanité rejette. Du ruban adhésif, des sacs plastiques, un guidon de vélo et même une bouteille de bière. Nous nous rapprochons de ce drôle d'engin flottant, et nous voilà plongés à l'intérieur de cette caravane de l'espace, qui s'avère être la maison d'un grand-père particulièrement drôle ! Surtout lorsqu'on le voit, avec ses pantoufles, bien installé à dormir alors que sa drôle de fusée-caravane parcourt l'univers en pilotage automatique.
Il semble avoir emporté sa maison, avec sa télévision qui date des années 70, son tourne-disque, sa collection de disques platines et même des plantes d'intérieur... Il a construit son petit cocon loin de la Terre ! « Home Away 3000 », mais pourquoi « 3000 » ? Ce chiffre semble un peu étrange, serait-ce le numéro de série de sa caravane ou bien l'année de son décollage ? Serions-nous déjà en l'an 3000 ? Sa moustache est toute blanche comme ses cheveux, il semble voyager et errer depuis très longtemps dans l'univers infini...
Est-il perdu ou bien de retour après une très longue expédition ? En tout cas, lorsqu'il atterrit sur une planète, c'est pour une seule et unique raison : réparer son engin qui semble bien mal en point. Mais voilà qu'un étrange robot vivant sur cette planète solitaire débarque, attiré par sa boite à outils... Non sans malice, les cinéastes nous proposent une subtile réflexion sur l'art, la solidarité, mais aussi sur la beauté de notre Terre que nous devons absolument préserver au risque de la perdre. Mais peut-être que ce robot garde lui aussi le souvenir d'un monde qui autrefois n'était pas fait que de ferrailles et de sable....